De pertinentes réflexions concernant la composition de bibliothèques destinées aux lecteurs populaires, bibliothèques d'entreprises, de malades, de colonies de vacances, etc.
Une expérience remarquable a été faite par la Section des bibliothèques de la Direction de la région Sud-Est de la Société nationale des chemins de fer français : mise en service d'une voiture-bibliothèque dite « bibliofer », dont les caractéristiques et les aménagements sont décrits ici en détails ; des photographies et des plans complètent la description. Enfin des données statistiques permettent d'apprécier les résultats acquis en dix mois de fonctionnement.
Madame Puget définit en quelques pages substantielles le rôle et les activités de cet organisme créé en 1956 dans le district de Columbia grâce à une subvention consentie par la « Ford Foundation » pour aider à la solution des problèmes des bibliothèques. Avec la largeur de vue dont il fait preuve et son esprit novateur et grâce aux importants moyens financiers dont il dispose, le C.L.R. peut réaliser des expériences dont l'intérêt dépasse le cadre des seules bibliothèques américaines.
Comme son titre l'indique, cet article signale les divers catalogues et répertoires qui existent à la Réserve des Imprimés de la Bibliothèque nationale : en premier lieu ceux qui sont relatifs aux ouvrages conservés à la Réserve, ensuite ceux qui sont valables pour l'ensemble des bibliothèques de France, certaines bibliothèques étrangères ou d'anciennes collections privées, enfin les fichiers et répertoires constituant la bibliographie de l'histoire du livre imprimé. Bien que ces divers répertoires n'aient pas encore toute la cohérence désirable, ils constituent une abondante mine de renseignements et leur existence méritait d'être rappelée en un exposé clair et précis, qui indique les caractéristiques de chacun d'eux.
La renaissance des sciences astronomiques dans le monde d'aujourd'hui, avec le lancement des satellites artificiels, donne une actualité particulière aux observatoires et à leurs bibliothèques. C'est pourquoi nous prenons intérêt à nous informer ici sur leurs activités, leur structure administrative, leur organisation et les caractéristiques de leur fonctionnement en France, ainsi que leurs relations internationales.
Avec clarté et précision, M. Lesure dresse le bilan des ressources qu'offrent les bibliothèques musicales de Paris et en particulier le Département de la Musique de la Bibliothèque nationale dans ses diverses sections : catalogues de documents conservés dans chacune d'elles, catalogues à la disposition des chercheurs, rôle bibliographique joué par le Département sur le plan national et international. Il termine par un appel en faveur d'un renouveau d'activité de l'édition musicale française qui semble malheureusement en sommeil...
Exposé des problèmes soulevés par les collections numismatiques qui, se trouvant dans des villes de province, ne peuvent recevoir un traitement convenable faute de spécialistes sur place et demeurent méconnues du public et ignorées des savants. Rattachement de ces collections aux bibliothèques dans la majorité des cas, établissement de répertoires, choix à exercer parmi des pièces d'intérêt très inégal pour une présentation à la fois vivante et soumise aux règles de la sécurité, surveillance et examen des trésors monétaires au moment de leur découverte, autant de questions qui appellent un examen approfondi et pourraient trouver une solution au moins partielle dans une aide temporaire apportée par le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale sous forme de missions confiées à ses fonctionnaires ; le Cabinet des médailles peut être en effet considéré comme le centre des recherches numismatiques en France, sans porter pour autant préjudice à l'activité déployée par les groupements bien vivants qui existent dans certaines villes de province. Trois pages de bibliographie complètent l'exposé.
Article traitant des noms féminins et qui peut donner des renseignements utiles pour l'établissement de vedettes « auteurs » précises.
Notions précieuses pour le bibliothécaire chargé d'un cours de catalogage ou qui doit relire les fiches de collègues encore inexpérimentés. Rappel des règles élémentaires d'emploi des majuscules en français très utile à une époque où l'on a tendance à les multiplier abusivement.
La ville de Vienne a ceci d'original qu'elle possède trois organisations de bibliothèques publiques (dans le sens d'ouvertes à tous), toutes fondées par des organismes privés politiques ou religieux, et subventionnées, mais dont la plus importante a été reprise par la municipalité. L'une avait été fondée à la fin du XIXe siècle par le parti libéral ; depuis la disparition de ce parti, ses bibliothèques sont en déclin : cependant elles desservent certains quartiers par 14 succursales qui comptent environ 4.000 lecteurs. Elles reçoivent une double subvention de la ville et de l'état. La deuxième est représentée par les bibliothèques catholiques, fondées en 1860. Elles comprenaient avant la guerre 33 bibliothèques de prêt et des bibliothèques de paroisses. Les premières furent fermées en 1939 et deux seulement ont rouvert leurs portes. Les bibliothèques de paroisses ont pu survivre : elles sont actuellement au nombre de 86, avec environ 75.000 volumes et presque 7.000 lecteurs. Elles reçoivent une subvention de l'état beaucoup plus faible que les bibliothèques du parti libéral mais pas de subvention de la ville. Elles sont desservies par des bibliothécaires bénévoles, et certaines sont payantes. Leur revue mensuelle Die Zeit im Buch publie des comptes-rendus et des articles. Leur choix de livres interprète assez strictement le point de vue catholique. Enfin la troisième organisation fut fondée avant la guerre de 1914 par le parti socialiste, et la municipalité en a hérité après la dernière guerre. C'est le groupe des «Wienerstädtischen Büchereien » qui comprend une bibliothèque centrale et 45 bibliothèques de quartier. Des 22 bibliothèques existant avant la guerre presque toutes avaient été sinistrées et quelques photos nous montrent le bel effort entrepris pour les moderniser. Elles possèdent environ 274.000 volumes distribués à 47.000 lecteurs. Les subventions de l'Etat sont à peine moins fortes que les sommes allouées par la municipalité. Le but que se donnent ces bibliothèques c'est d'amener l'homme de la rue à un certain niveau de culture générale, ce que l'auteur de l'article oppose au point de vue anglais qui est de développer surtout le jugement de l'individu. Les achats sont centralisés mais les bibliothécaires donnent leur avis. Le numéro de classification, la description cartographique et l'analyse sont diffusés chaque mois dans un bulletin. Les comptes-rendus sont aussi publiés dans une revue bi-mensuelle, dont les tables annuelles peuvent servir de suppléments aux catalogues imprimés. Le libre accès au rayon est rare ; il n'existe que peu de catalogues sur fiches à la disposition du public, mais on fournit plutôt des listes. La plupart des bibliothèques sont payantes. Les bibliothécaires ne forment pas un corps : ce ne sont que des employés municipaux, mais ils reçoivent un enseignement pratique après leur engagement. Les lecteurs qui désirent une information plus complète peuvent se rendre facilement à la Bibliothèque nationale. Celle-ci effectue également des prêts aux bibliothèques publiques de province. Une association coordonne jusqu'à un certain point les différentes bibliothèques publiques : c'est la Verband Oesterreichischer Volksbüchereien fondée en 1948.
Enquête sur les moyens de faire connaître la Bibliothèque universitaire et la façon de l'utiliser aux étudiants qui n'osent y pénétrer ou ne savent pas en tirer parti : comme les étudiants sont très nombreux, il est difficile de trouver le temps de faire visiter la bibliothèque à un nombre suffisant de petits groupes d'étudiants. Or il faut former les lecteurs pour eux-mêmes mais aussi pour éviter aux bibliothécaires de répéter inlassablement les mêmes renseignements. La meilleure initiation semble être, dans ces conditions, une conférence accompagnée de projections, et suivie de la distribution d'un petit fascicule intitulé : « Conseils aux lecteurs ». Cet article est intéressant non pas tant par le remède préconisé, qui présente l'avantage d'être simple et réalisable, mais parce qu'il nous prouve que les bibliothécaires anglais s'émeuvent de constater que beaucoup d'étudiants sont incapables d'utiliser rationnellement la bibliothèque qui est mise à leur disposition.
Editorial signé « La Junta técnica del Cuerpo » rappelant la création du corps scientifique des archivistes-bibliothécaires dans le but de « conserver et accroître le patrimoine spirituel de la nation en rendant facile à tous sa connaissance et son étude », par un décret royal du 17 juillet 1858. Appel aux confrères du monde entier pour s'unir par l'esprit aux archivistes, bibliothécaires et archéologues espagnols lors de la commémoration du centenaire.
Hommage à la reine Isabelle II, aux ministres fondateurs et aux premiers bibliothécaires qui mirent en ordre une masse énorme de livres et documents, formèrent le personnel et eurent à lutter le plus souvent contre l'incompréhension des administrations.
Depuis 1711 obligation de déposer toute oeuvre imprimés. La nouvelle réglementation entrée en vigueur le 20 janvier 1958 précise qu'il s'agit des livres, brochures, périodiques, revues, films cinématographiques et disques avec des modalités distinctes. Tout imprimé doit porter visible le numéro de dépôt. Un bulletin mensuel publiera la liste des ouvrages déposés et des fiches catalographiques à l'usage des bibliothèques publiques et privées. Le règlement est publié en appendice au « Bulletin ».
Pour la première fois parmi les illustrateurs espagnols du « Don Quijote» Dali nous donne la vision du chevalier lui-même et non celle de son entourage, vision de folie, d'excitation et d'incohérence. L'artiste parait s'être assimilé l'état d'esprit du « Chevalier ».
Résumé des communications présentées au 10e Congrès national de l'Association italienne pour les bibliothèques, à Trieste en 1956.
Travail législatif considérable. Création de 7 maisons de la culture, de 8 centres coordinateurs, de 40 bibliothèques municipales publiques et de 3 autres bibliothèques. Activités du Service national d'informations bibliographiques et de la Bibliothèque nationale. Publications. Projets nombreux.
Chef du service du dépôt légal, carrière consacrée jusqu'ici aux bibliothèques marocaines. Publications relatives surtout à l'histoire de l'Afrique du Nord.
Création d'un service de disques, conservation et communication de ceux-ci, mais aussi possibilité d'enregistrer conférences, concerts etc.
Compte-rendu d'activité témoignant du dynamisme des collaborateurs de la Direction des archives et bibliothèques espagnoles et du sens élevé qu'ils ont de leur mission culturelle.
Activité de la Section des échanges internationaux en 1967. Exportations en augmentation, importations en légère diminution sur 1956. Signalons que la France vient en tête des premières ayant reçu 1041 colis, puis les Etats-Unis 869, l'Italie 795, l'Allemagne 610 et l'Argentine 455.
Près de 11.000 volumes sont entrés à la Bibliothèque nationale depuis l'entrée en vigueur du nouveau décret.
Etude sur les moyens audiovisuels, disques, bandes magnétiques, radiophonie, télévision, projections fixes ou cinématographiques, expositions ; éléments pouvant suggérer la lecture et l'orienter, et auxiliaires de la documentation bibliographique.
Projet de laboratoire sur le modèle de l'Institut de pathologie du livre de Rome.
Article biographique publié à l'occasion de l'entrée en fonction de D. Cesâreo Goicochea Romano, directeur de la Bibliothèque nationale de Madrid. Bibliographie de ses travaux : Histoire locale de Logrono et travaux professionnels.
Exposition pour la Fête du livre, le 23 avril 1957, anniversaire de la mort de Cervantes, de deux éditions exceptionnelles du Don Quijote, celle illustrée par Salvador Dali et celle, plus classique, de Teodoro Miciano dont les illustrations ont été gravées à l'eau forte et au burin. Exposition bibliographique du Dépôt légal, une autre consacrée aux « Thèmes bénédictins ». Enfin 2e exposition international du Livre catholique de langue française qui fit connaître au public espagnol les travaux de la France, de la Belgique, du Canada et de la Suisse sur la Bible, la liturgie et l'art sacré.
Signalons un compte-rendu de la série d'émissions consacrées par la Radiodiffusion-télévision française à la Bibliothèque nationale, une note sur le service de prêt de disques de la Bibliothèque municipale de Neuilly et une critique élogieuse du catalogue de l'exposition Daumier à la Bibliothèque nationale.