Index des revues

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    Par G. Duprat

    Direction des bibliothèques de France

    Inventaire permanent des périodiques étrangers en cours. I.P.P.E.C. Paris. - Inventaire des périodiques étrangers reçus en France par les bibliothèques et les organismes de documentation en 1960-1961.

    Paris, 1962, - 27 cm., XVI - 638 p.

    La troisième édition de cet Inventaire a paru il y a quelques mois. La première édition a été publiée en 1956, la deuxième en 1959 ; trois ans séparent donc chacune de ces éditions qui sont des refontes totales. Des suppléments annuels avaient été envisagés lors de la publication de la première édition, mais la solution de la refonte est la meilleure parce que les collections de périodiques reçus sont essentiellement mouvantes et que d'autre part, l'usager préfère n'avoir qu'un volume à consulter.

    Le plan n'a pas varié : on y trouve rangés alphabétiquement, d'abord les établissements participants (30 p.), puis les périodiques recencés par l'enquête de 1960-1961 (558 p.), et enfin la table numérique des sigles des établissements (41 p.).

    Le nombre des établissements ayant répondu à l'enquête est sensiblement le même dans les deuxième et troisième éditions : faut-il voir là une marque d'indépendance des établissements privés qui ne veulent pas mettre à la disposition de tous leur documentation ?

    Dans la liste des périodiques, on ne trouve pas seulement des périodiques pris au sens strict, mais aussi des suites, des collections qui leur ressemblent par certaines caractéristiques, bref, le terme de périodique a été pris dans son sens le plus large, et c'est fort heureux car le lecteur ignore, à coup sûr, les subtiles distinctions entre périodiques, suites et collections.

    Quant au nombre des titres recensés, il ne peut aller qu'en croissant par suite du développement scientifique et technique et de l'extension des échanges internationaux. La rédaction de l'Inventaire a constaté qu'un quart des notices, soit 7.500 correspondait à des titres nouveaux. D'autre part, les périodiques publiés en Algérie devront figurer dans la prochaine édition.

    Comme dans les précédentes éditions, les notices comportent le titre, la ville d'édition et les sigles des établissements les recevant, sans aucun détail sur les années possédées par eux, puisqu'il s'agit que d'orienter le lecteur. Les titres en caractères cyrilliques sont translittérés et classés dans la liste générale.

    La table numérique des sigles donne une adresse très complète des établissements avec le numéro de téléphone, qui est de plus en plus utilisé par les usagers des périodiques et fait gagner à tous un temps précieux.

    Si le plan de l'ouvrage n'a guère varié, la présentation s'est beaucoup modifiée et améliorée.

    Le format a été légèrement réduit, sa hauteur est encore de 27 cm., mais sa largeur est de 19 au lieu de 21 cm, ce qui le rend plus maniable bien qu'il contienne 5.000 notices de plus. C'est par l'adoption d'un nouveau caractère, spécialement gravé à cette occasion, que le texte a pu être condensé. En effet, au lieu de deux larges colonnes de 8 mm., la page comporte trois colonnes de 4 mm, ce qui rend les recherches plus aisées, plus rapides ; malgré la petitesse des caractères, la lecture en est claire et facile ; le papier est solide et d'une tonalité agréable. Le titre courant a été conservé.

    Avec l'ancienne typographie, il aurait fallu 1.314 pages, tandis que cette troisième édition n'en comporte que 637 : soit un gain de moitié. Le seul élément qui a été sacrifié est le numéro d'ordre en tête des notices dans chacune des lettres de l'alphabet. Il n'avait plus sa raison d'être puisqu'il semble qu'on ait renoncé à établir le catalogue par matières, annoncé dans la première édition. C'est en effet la numérotation des notices qui peut permettre de rédiger un catalogue par matières comme dans l'Inventaire des périodiques scientifiques des bibliothèques de Paris, de M. Bultingaire ou le Catalogue des principaux périodiques de la Faculté de médecine de Paris, publié par le Dr Hahn (2e éd. en 1958).

    J'aurais préféré que la table des sigles fût au début du volume, car, placée à la fin, celui-ci est manié davantage, ce qui met à l'épreuve la solidité de la reliure. Celle-ci, néanmoins, paraît plus robuste que celle de la deuxième édition.

    Avec ses améliorations, cette troisième édition de l'Inventaire fait bonne figure à côté des catalogues collectifs de périodiques de nos voisins, suisses et anglais.

    L'I.P.P.E.C. a fait ses preuves, il répond bien à son but : la localisation rapide des périodiques en France, mais il faut que l'entreprise continue. Nous souhaitons que, ayant trouvé de nouveaux caractères qui résolvent bien des problèmes matériels, une nouvelle édition soit vite mise en chantier.