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La réunion d'étude des bibliothécaires municipaux de la Seine (banlieue)

1964

    La réunion d'étude des bibliothécaires municipaux de la Seine (banlieue)

    Par Cl. Laude

    La réunion d'études organisée annuellement à l'intention des bibliothécaires municipaux de la Seine (banlieue) s'est tenue le lundi 13 avril 1964, à la Bibliothèque municipale de Neuilly-sur-Seine sous la présidence de M. Pierre Coulomb, vice-président de l'A.B.F.

    La réunion avait été préparée par l'envoi d'un questionnaire complétant deux enquêtes précédentes sur le contrôle des prêts, les inventaires et les fermetures.

    L'analyse des 40 réponses reçues fut présentée par Mme Laude, Secrétaire de la Section des Petites et Moyennes Bibliothèques. Le rapport constate que l'on dépense 0 F 26 par tête d'habitant pour la lecture publique, si l'on établit la moyenne des 40 communes considérées, alors qu'à Londres, par exemple, la somme dépensée atteint 6 F 50.

    Les livres sont encore prêtés, dans une moitié des bibliothèques ayant participé à l'enquête, selon des méthodes datant du XIXe siècle. Pour l'autre moitié, deux seulement ont adopté le système Newark, le reste utilisant le mode de contrôle de la Ville de Paris (1920). De cette anarchie dans le contrôle des prêts découle que le rythme moyen des sorties de livres est seulement de 29 volumes par heure d'ouverture. Quant aux statistiques des volumes prêtés, la plupart des bibliothèques n'étant pas classées selon la C.D.U., ne peuvent distinguer le genre des oeuvres empruntées.

    Le tiers des bibliothèques ne fait jamais d'inventaire faute de fichier. Les deux autres tiers le font partiellement, ou totalement. Certaines ferment à cette occasion.

    La moitié des bibliothèques ont une fermeture annuelle, d'un mois. En ce qui concerne l'ouverture du dimanche matin, il est à remarquer qu'à deux exceptions près, celles qui la pratiquent encore sont parmi les moins modernes.

    Tous les bibliothécaires présents ont insisté sur l'utilité des cours organisés par l'A.B.F. car ceux-ci correspondent comme niveau et comme horaires aux besoins des personnes qui, tout en travaillant, désirent recevoir une formation professionnelle.

    Enfin, une aide extérieure destinée à aider aux modernisations souhaitables a été unanimement demandée.