Index des revues

• 
  Association canadienne des bibliothécaires de langue française. Montréal. - Politiques..., Par Zundel ben khemis, Anne p.039-040.
• 
  Association des bibliothécaires français. Groupe d'Aquitaine. - Guide des bibliothèques..., Par Linet, Jacqueline p.040-041.
• 
  (Bible, A.T. (Extraits). Français. 1970). - Une Oeuvre et son paysage, la Bible (Ancien..., Par Taesch, Danielle p.041.
• 
  Note de lecture, Par Morin, Marie-Renée p.041-043.
• Honegger, Marc
  Dictionnaire de la musique publié sous la direction de Marc Honegger..., Les hommes et..., Par Gaillard, Pierre p.043.
• 
  Les Implications administratives de l'automation dans les grandes bibliothèques, Par Chauveinc, Marc p.043-045.
• Lerman, Israel César
  Les Bases de la classification automatique..., Par Gueniot, Yvonne p.046.
• 
  Livre et société dans la France du XVIIIe siècle, Par Labarre, Albert p.046-047.
• Ollivier, Marie-Thérèse
  - J'ai vécu l'agonie du Second Empire, Par Morin, Marie-Renée p.047.
• 
  Razionalizzazione e automazione nella Biblioteca nazionale centrale di Firenze,, Par Letheve, Jacques p.047-049.
• 
  Répertoire bibliographique des livres imprimés en France au XVIe siècle, Par Labarre, Albert p.049.
• Ronsin, Albert
  Saint-Dié des Vosges : Treize siècles d'histoire 669-1969, Par Morin, Marie-Renée p.049-050.
• Schumann, Régine
  Les Matériels de bureau, à l'usage des élèves des sections commerciales, des collèges..., Par Gueniot, Yvonne p.050.
• Vaucaire, Michel
  La Bibliophilie, Par Labarre, Albert p.050-051.
• 
  Périodiques, p.053-063.
• 
  Ouvrages reçus, p.063.

Pour tous les bibliothécaires français qui ne savent comment aborder l'automation de leur bibliothèque, voilà un excellent ouvrage qui, bien que datant de 1968, est toujours valable.

En effet, il n'écrase pas le lecteur de termes techniques, mais envisage l'automation du point de vue de l'administrateur, c'est-à-dire en fonction des conséquences qu'elle peut avoir sur l'organisation, le budget et le personnel de la bibliothèque.

Paul J. Fasana, organisateur du Colloque, met d'abord en garde ses auditeurs contre un usage intempestif de l'ordinateur et sur la nécessité d'une analyse du système préalable à toute automation. Ce point, capital il est vrai, est repris par plusieurs conférenciers et notamment par John Williams en ces termes : « Il faut faire beaucoup de travail de préparation avant de s'occuper d'automatisation. Il est insensé d'automatiser un système avant de l'avoir soumis à une analyse rigoureuse ».

Les méthodes d'analyse sont données, mais il est bien précisé que cette analyse ne débouche pas forcément sur l'automation ; elle cherche avant tout à améliorer le fonctionnement de tel ou tel service et l'ordinateur n'est pas le seul moyen pour obtenir cette amélioration.

Après une description succincte mais complète et accessible de l'ordinateur, sont énoncées les étapes qui doivent précéder l'automatisation, et le « planning » qu'il faut établir à l'avance. Etude préliminaire sur la possibilité et la nécessité, étude descriptive, analyse des formes, procédures et fichiers, organigrammes, évaluation des temps, quantités, coûts ; puis vient la phase de description du système, la phase des essais, puis enfin celle de l'équipement et de l'a mise en place.

Une mise en garde est adressée aux administrateurs contre une sous-évaluation des coûts, des temps et des quantités. Car les résultats sont souvent doubles de ce qui était prévu. D'autre part, il ne faut pas concevoir le système comme extérieur à la bibliothèque, car celle-ci doit être impliquée dans l'analyse et la mise en route du système et l'administrateur doit savoir que 75 % des frais de l'automatisation concerne le personnel même de la bibliothèque (analyse, enregistrement, préparation des informations), 25 % seulement concernent la programmation et le travail de l'ordinateur. Il faut donc affecter à ce projet le personnel bibliothécaire suffisant et créer une équipe mixte, informaticiens-bibliothécaires, suffisante pour que le travail puisse normalement avancer.

A tous les stades d'avancement d'un projet d'automation, les différentes possibilités sont étudiées avec précaution, en fonction d'exemples précis (système intégré tout de suite ou étape plus modeste) comme ceux de Harvard, de Columbia, de la New York Public Library-, qui sont la garantie des conseils donnés par les orateurs du colloque. La réussite de certaines expériences réellement conduites, comme celle de la « shelflist » de la Widener Library d'Harvard, sont réconfortantes.

Les comptes rendus de ce colloque doivent être lus par tous ceux qui sont, de loin ou de près, impliqués dans des projets d'automation, car ils remettent l'ordinateur à sa place d'outil utilisable dans certains cas, mais qui joue un peu le rôle de catalyseur dans une bibliothèque, obligeant le personnel à prendre conscience des travaux qu'il exécute à tous les niveaux et à les améliorer d'une façon rationnelle avec ou sans lui. Le but final étant d'essayer de libérer le bibliothécaire des tâches répétitives, pour lui permettre non d'être mis à pied, mais de se consacrer aux problèmes de référence plus poussée et au dépouillement plus avancé de la documentation.