Index des revues

• Richter, Noé
  Cinq siècles de lecture populaire, Par Van Besien, Hugues p.145.
• Hoch, Philippe
  Trésors des bibliothèques de Lorraine, Par Tranchida, Robert p.145-147.
• 
  Que voient les enfants dans les livres d'images ?, Par Van Besien, Hugues p.148.
• Bretelle-desmazières, coord. Danièle, Vézier, Liliane
  Modèles de communication et stratégies d'entreprises, Par Muller, Joëlle p.148.
• 
  Les archives dans l'entreprise: guide des durées de conservation, Par Lambert, Monique p.149.
• 
  Voyages d'enfants: le Tour, Par Espérou, Maud p.149.
• 
  Lectures N°102, (mai-juin 1998), Par Van Besien, Hugues p.150.
• 
  Ressources, Par Van Besien, Hugues p.150.
• 
  Livres d'enfance, livres de France, Par Van Besien, Hugues p.150-151.
• 
  Note de lecture, p.151.
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  Note de lecture, p.151.
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  Note de lecture, p.151.
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  Note de lecture, p.151.

Cette brochure constitue la deuxième partie de l'exploitation d'une enquête sur la lecture des stéréotypes par les enfants entreprise par l'association Du côté des filles : en France, en Espagne et en Italie avec le soutien de la Commission européenne D.G. XXII. Elle peut être obtenue contre 18 F en timbres auprès de l'association à l'adresse suivante : Du côté des filles, 8 rue Baillou, 75014 Paris. La première brochure Quels modèles pour les filles? : une recherche sur les albums illustrés (1997) est diffusée dans les mêmes conditions. L'association a également réalisé « une étude exhaustive statistique et qualitative, sur la production française, italienne et espagnole des albums illustrés de 1994 dont les conditions d'obtention ne sont pas précisées..

L'enquête a été menée auprès d'un total de 150 enfants de 7 à 10 ans dans les trois pays, en soumettant des images à leur interprétation. Les résultats montrent la persistance de représentations sexistes de la répartition des rôles entre les sexes : aux hommes la sphère du pouvoir et le travail valorisé, aux femmes la sphère domestique et familiale. L'enquête présente des biais considérables qui lui ôtent toute crédibilité, le plus important étant que les images présentées aux enfants ne semblent pas être de véritables extraits d'albums (aucun titre précis n'est cité), mais des images réalisées pour faire ce test, ou choisies parce qu'elles recelaient des stéréotypes, qu'on ne s'étonnera donc pas de retrouver à la lecture. Cela prouve que les stéréotypes sont reconnaissables, mais pas vraiment qu'ils circulent de façon hégémonique dans les albums, et encore moins que la littérature jeunesse ait sa part de responsabilité dans leur diffusion. Une étude sérieuse aurait dû porter sur l'étude de l'image de la femme ou de la représentation des sexes dans un volume significatif d'albums réels, en prêtant attention à la totalité de leur message, narratif et graphique : elle aurait montré, nous semble-t-il, qu'une partie de la production fait un usage ludique et critique des stéréotypes sexuels, qu'une autre partie se propose explicitement de les combattre, qu'une troisième, enfin, continue de les véhiculer. On peut du reste se poser des questions sur l'utilité, voire sur les dangers d'établir une déontologie du politiquement correct à l'usage des écrivains et illustrateurs comme le propose cette association : une littérature de fiction n'est pas strictement comparable aux manuels scolaires, récemment « épingles » eux aussi pour véhiculer des stéréotypes sexistes.