Index des revues

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    Par M. Th Laureilhe


    Libri

    Vol. 13. N. 2, 1963.

    BASMUSSEN (Detlef) - Wissenschafl und Verwaltung im Beruf des Bibliothekars, pp. 93-106. -Question qui se pose eu France, comme ailleurs : le bibliothécaire doit-il être un érudil. un savant, ou un administrateur ? Cet article se place à la suite de plusieurs autres parus dans « Libri » , en particulier de ceux exposant une controverse entre deux bibliothécaires, Wieder et Buzas, sur laquelle insiste M. Rasmussen.

    WACHTER (Otto) .The « Vienna Dioskurides » and its restauration. pp. 107-1 11.Le manuscrit « Vienna Dioskurides » est un herbier médicinal présenté à l'impératrice de Byzance Anicia Juliana en 512. Son intérêt réside dans ses 479 illustrations dont 392 en pleine page, parmi lesquelles une dédicace à l'impératrice. C'est, peut-être, l'ensemble le plus important de miniatures anciennes; que nous ayons conservé. Le parchemin montrait des signes de détérioration. La restauration longtemps ajournée fut décidée en 1955. Il ne pouvait s'agir que d'une stabilisation et d'une régénération du parchemin et de la peinture, à l'exclusion de toute retouche. M. Wâchter explique en détail le minutieux travail qu'il divise en neuf opérations. Les planches illustrant l'article montrent le résultat obtenu.

    SCHAZMANN (Paul Emile). - La Bibliographie du Centre européen d'études burgondo-médianes, pp. 112-117.En 1948 deux historiens, l'un belge, l'autre suisse, le baron Drion Du Chapois et le comte de Reynold, formèrent le projet de créer une association pour l'étude des Bourgognes (le terme étant entendu dans un sens plus large que celui auquel pense ordinairement un français). Un « Centre européen d'études burgondo-médianes » fut créé en 1958 à Louvain, son secrétariat se transporta bientôt à Bâle. Ce centre a commencé son travail, auquel participent neuf grandes bibliothèques, par une bibliographie, en principe seulement signalétique. Toutefois une ou deux lignes d'explication, sur les fiches, ne sont pas exclues. Le fichier comprend déjà 513 titres. La documentation a été fournie par neuf bibliothèques de pays ayant appartenu à l'ancien royaume, puis duché de Bourgogne. En France, Dijon, Besançon et Nancy collaborent à cette entreprise.

    TORTZEN (Vibeke). - The National lending library for science and technology, Boston Spa, Yorkshire. England, pp. 118-126.En 1950, le Conseil consultatif de politique scientifique de Grande-Bretagne forma un comité pour l'étude de l'information scientifique, y compris l'acquisition et le prêt interbibliothèques. Ce conseil préconisa vivement l'installation d'une bibliothèque nationale scientifique et technique de prêt. Les travaux préliminaires eurent lieu à Londres, puis la bibliothèque fut installée à Boston Spa, petite localité entre Leeds et York, où elle entra en service Je 5 novembre 1962. Son but est de pourvoir les spécialistes de science et de technique d'ouvrages et d'articles courants de tous pays nécessaires à leur spécialité. Elle s'adresse aux chercheurs, mais non aux étudiants.De nombreux documents oui été transportés du « Science museum libra-ry », dont l'activité du service de prêt a pris fin avec l'ouverture de la bibliothèque nationale de prêt. D'autres bibliothèques ont donné plus de 10 000 volumes. En plus de son fonds de livres et revues la bibliothèque met à la disposition de ceux qui en ont besoin, des traductions, surtout en russe et de langues est -européennes.Cette bibliothèque ne limite pas son activité à un service de prêt déjà très actif, elle organise des cours sur l'information scientifique à l'usage des jeunes chercheurs. Son activité s'étendra certainement dans les années à venir car elle projette d'étendre ses services sur le plan national et même international.

    LUNN (Betty). - Libraries for non-whites in Ihe Republic of South Africa, pp. 127-136.L'« apartheid », légal en Afrique du Sud, a entre autres conséquences, suscité l'ouverture de bibliothèques à l'usage des hommes de couleur qui ne peuvent fréquenter celles réservées aux Blancs. Il y a des établissements pour les métis descendants de boers. de Hottentots, pour les Indiens, pour les Bantous... Il a été annoncé officiellement que cet état de choses serait étendu dans les années à venir. L'article très documenté de Miss Lunn décrit les situations différentes des bibliothèques qui varient selon les ville-, les Etats, avec toutes les conséquences sociales et budgétaires que cela entraîne. Les situations ne sont pas toujours les mêmes, le choix des ouvrages et leur état sont très inégaux selon les circonstances : certaines villes ouvrent des bibliothèques aussi bien tenues que celles réservées aux blancs, d'autres n'ont pas la même conception. La fréquentation de la bibliothèque est très variable et les heures d'ouverture ne la facilitent pas toujours. L'article de Miss Lunn est à lire en entier, il aborde une question peu connue en France et est parfois bouleversant.

    GOFF (Frederick R.). - The Library of Congress copy of the « Malleus maleficarum», 1487, pp. 137-141.Description d'un incunable de la Bibliothèque du Congrès.