C'est seulement à une collaboratrice de B.I. Nikolaevski, un homme activement mêlé personnellement au mouvement menchevik. qu'il était donné de réaliser une tâche aussi lourde et délicate que la bibliographie du mouvement menchevik. Irréalisable en Union soviétique pour des raisons évidentes, ce travail était difficile à faire ailleurs, faute de documents. Cependant, cela devint possible grâce à la collection Nikolaevski. Celle-ci, composée d'archives et de documents se rapportant à ce mouvement, a été léguée par son propriétaire à la Hoover Institution, dont les activités dans le domaine de la bibliographie russe étaient déjà si importantes. Grâce à la correspondance que l'on y trouve, l'auteur a pu dévoiler bon nombre de pseudonymes ou d'anonymes dont ce genre de littérature ne manquait pas de fourmiller.
L'ouvrage se divise en deux parties inégales. La première, qui est la plus longue, est consacrée aux ouvrages, brochures et articles, alors que la seconde est consacrée aux périodiques émanant de groupements men-cheviks. Toutes deux couvrent une période allant de 1903 à 1965. L'auteur recense tant les publications parues en Russie qu'à l'étranger. Six chapitres correspondant à des tranches chronologiques divisent la première partie, alors que dans la seconde, les périodiques sont classés par année de parution.
Un index des périodiques et des recueils ainsi qu'une table des noms d'auteurs et des pseudonymes complètent cet ouvrage qui est un instrument de travail très précieux pour l'histoire russe du début du XXe siècle.