Question

Bonjour,

Voici un pavé ^^

1) Explication de mon point de vu pour comprendre la question

Je souhaiterais comprendre comment se déroule l'orientation culturelle des établissements publics tels les médiathèques.

Par exemple : Dans l'animation, l'éducation etc.. Il y a des directives nationale, des grandes lignes, qui sont ensuite déclinées de plus en plus précisément jusqu'à l'acteur.

L'acteur, par exemple un animateur ou un enseignant a lui ensuite une certaine marge de manœuvre, mais il doit quand même suivre ces grandes lignes déclinées successivement à différents étages.

Le citoyen a plus ou moins pouvoir de décision sur la rédaction de ces grandes lignes, par exemple avec le vote. Il y a quand même une "distance" dans le sens ou il s'agit quand même souvent (j'espère) de gens qualifiés dans un domaine en question qui rédigent les lignes.

Par exemple, pour des orientations en musiques, il faut soi-même être excellent musicien, pour pouvoir ensuite reconnaitre une musique riche. Les excellents musiciens même s'ils ont des goût différents s'accordent sur la richesse d'un ensemble de musique.

Je dis riche, je ne dis pas savant ou complexe (une musique minimaliste et populaire peut être riche), le critère objectif que je vois là, c'est ce qui peut être considéré comme riche est ce que le musiciens avec une oreille capable de jouer rapidement ce qu'ils entendent sur un instrument, en hauteur, rythme, touché et nuances, apprécient. Il y a un genre de consensus quand les musiciens savent jouer qui même s'il n'aiment pas sur le moment une musique en particulier, pourront reconnaitre qu'elle est riche, et pourquoi l'apprécier dans un certain contexte.

Pour les autres arts, j'imagine que c'est la même chose ? Pour reconnaitre la richesse d'un ensemble d'ouvrage, il faut donc avoir soi-même écrit, pour reconnaitre la richesse d'une écriture même avec des goût différents.

Il y a donc deux choses distinctes, la forme et le contenu. En musique c'est moins évident, car c'est un art beaucoup plus abstrait. En écriture, le contenu peut raconter une histoire, un propos etc... Le contenu prend donc une importance plus grande, et peut si on n'est pas soi-même artiste en écriture se suffire à lui-même (de la même manière que des musiques avec des paroles suffiront à une personne non musicienne si le contenu lui parle).

L'espace collectif médiathèque donne un peu tout. De la culture riche sous la forme, de la culture pauvre sous la forme mais qui possède un contenu qui donne du plaisir ou de l'information.

2) Questions

a) Je voudrais savoir comment se déroule le processus de sélection des livres en médiathèques actuellement. Ou sont écrites les grandes lignes, et quelle marge de manœuvre a l'acteur qui choisit ou non d'exposer un livre.

Que ce soit au niveau de la forme, mais surtout du contenu.

b) Je voudrais aussi savoir comment est choisi l'importance de l'exposition. Certains contenus (indépendamment de la forme) sont mis en vitrine et pas d'autres. Je ne suis moi-même pas apte à reconnaitre la qualité d'écriture (la forme) d'un livre. Je ne les lis que pour leur contenu et je pars donc du principe optimiste qu'un bon nombre de livres mis en avant le sont car riches en forme.

c) Je voudrais savoir comment M. tout le monde peut participer à ces choix (au niveau du contenu, car monsieur tout le monde n'est ni écrivain, ni exerçant une fonction en rapport avec les bibliothèques).

3) Exemples de réponses pour mieux comprendre les questions

Les pistes que j'ai :

-Le programme culturel "vague" est déterminé lors des élections. Mais on ne vote pas pour un ministre de la culture en général, et entre le vote et la fin il y a une différence. Le contenu répond donc au climat du moment ?

-Le service d'urbanisme et d'aménagement du territoire joue un rôle dans cette orientation ? Cela me parait assez opaque. Même si ce genre de services est censé suivre les directions des maires locaux, il y a une différence entre l'élection des maires et ces orientations, d'autant plus que je ne vois pas comment les équipes de fonctionnaires qui travaillent en agences d'urbanisme fonctionnent dans l'élaboration de ces pistes culturelles. C'est l'avis de ces fonctionnaires et surtout des équipes d'élus qui selon leur envies décident ?

-Les associations culturelles locales, de spectacles etc... Par leur proposition d'évènements font le "climat" de contenu, ce qui ensuite explique les choix en question.

-Les bibliothécaires lors du concours sont sélectionnés par examinateurs qui sont dans ces rôles sur le temps long. Ces examinateurs font donc ce "choix de contenu" par la sélection lors de dissertation et de l'oral ?

Ce qui j'imagine pour le conservatoire de musique (qui n'a pas du tout le même rôles qu'un espace publique collectif)

-Quand j'étais en conservatoire de musique, j'avais cru comprendre qu'il n'y avait pas vraiment de règle définitive. Il y avait donc des acteurs talentueux sélectionnés pour leur capacité (mais aussi lors d'oral et de discussion), une sélection de la culture sur la richesse des musiques, et aussi une volonté de conserver et d'entretenir certaines cultures

Il y avait aussi des "climats différents" (la mode de telle ou telle musique de telle période, ou de tel instrument de telle période). Les élus pouvaient influencer un grand nombre de choix, ainsi que le directeur du conservatoire (à ce poste par concours, qui comprend une étape de dissertation et d'oral sur la culture et l'histoire locale).

Il y avait aussi des moments de "climats" ou on délaisse la richesse du contenu pour aller vers un contenu ( par exemple les conservatoire qui font jouer du johnny hallyday à son décès)

L'influence du milieu associatifs et les personnalités plus ou moins sociales jouait aussi un grand rôle. Réputation, lien social charisme.

Pour rester à son poste, un acteur devait aussi faire attention à respecter un ensemble de règles tacites du milieu social dans lequel il est.

Cela ressemble a une réponse (brouillonne et juste mes hypothèses pour les questions a)b) pour un conservatoire.

Pour répondre à la question c) dans le cadre du conservatoire de musique, monsieur tout le monde (ou monsieur personne) n'avait pour ainsi dire, aucune possibilité de participation sur le contenu (en dehors des effets de modes et de "climat démocratique", cad un effet de masse et une réponse qui le reflète). Et il s'agit d'une discipline très abstraite ainsi qu'un lieu d'enseignement.

Si vous avez lu jusqu'au bout, merci :) .

Voilà merci d'avances pour vos réponses ou sinon pistes/liens pour que j'aille lire des explications.