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    Rapport financier 1986

    Par Alain PANSU, trésorier.

    Mesdames, Messieurs, Chers Collègues, nommé Trésorier à partir du 1 janvier 1987, j'ai pris la succession de Claudine Lehmann qui a a démissionné pour raison de santé. Courant janvier 1987, C. Lehmann m'a transmis tous les documents en sa possession. Avec son accord, et celui du bureau, j'ai établi le compte d'exploitation 1986 (C.E. 1986) qui est celui que je vous présente aujourd'hui.

    L'analyse de ce compte d'exploitation, comme les précédents, fait apparaître un déséquilibre entre les ressources propres de l'A.B.F. et ses dépenses directes.

    Les ressources globales, comparées à la somme des dépenses s'équilibrent, mais est-ce suffisant ? Nous couvrons par nos recettes propres environ 65 % de nos dépenses directes ce qui signifie en clair que les subventions sont devenues une source de financement, ce qui ne peut être une situation viable si nous souhaitons conserver indépendance financière et autonomie de décision.

    Il ne faut pas oublier qu'avant 1984 les subventions ne dépassaient pas 90.000 frs (sections et groupes compris).

    Quel est l'état des finances de l'A.B.F ?

    Au plan national, le Compte d'Exploitation au 31/12/87 s'établit à 1.158.146,54 F. Les disponibilités entre les différents comptes (CCP, C.B., C.E.P.) représentaient 40 % des dépenses de 1986, ce qui donne cinq mois d'autofinancement en dehors de toute rentrée.

    Mais cette relative aisance ne doit pas faire oublier les difficultés, espérons passagères de notre situation financière.

    Le bulletin de l'Association, en dehors des dépenses exceptionnelles comme Dakar, est l'une des raisons de l'alourdissement des dépenses. La reprise par l'A.B.F du Bulletin, a pesé pour près de 120.000 F sur nos finances. Les rentrées du courtage de publicité (70.000 F) ne couvrant pas les dépenses d'imprimerie s'élevant à (185.000 F).

    Les autres dépenses semblent être dans la continuité des exercices précédents. Pour les recettes directes, cotisations et abonnements, celles-ci progressent de respectivement 2% et 13% ce qui représente un accroissement insuffisant des cotisations et peut-être une sous-estimation des cotisations à payer par les membres de l'A.B.F, et un intérêt croissant pour le bulletin.

    Le retour à l'équilibre entre dépenses et recettes est nécessaire. La participation financière des groupes et sections à l'activité générale de l'association doit de nouveau être demandée (IFLA, etc.).

    Une politique des tarifs et du paiement des cotisations doit se mettre en place.

    Je propose que l'on définisse pour 1988 un tarif adhérent "retraité" qui pourrait être à demi-tarif et la possibilité pour les adhérents de payer leur cotisation par prélèvement automatique, pour ceux qui en seront d'accord.

    Ces deux mesures permettront de faire rentrer plus vite les cotisations et d'éviter les délais d'encaissement et les erreurs que certains ont pu constater.

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    Compte d'exploitation 1986

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    Compte d'exploitation au 11/05/1987

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    Compte d'exploitation prévisionnel 1987