Index des revues

  • Index des revues
    ⇓  Autres articles dans la même rubrique  ⇓
    Par Claudine Belayche , BM de Rennes
    Louis Yvert

    La lecture publique en Seine-Saint-Denis.

    Conseil général de Seine-Saint-Denis, 1992.

    Ce texte est un rapport d'étude commandé à Louis Yvert par le Conseil général de Seine-Saint-Denis en 1992, pour faire le point sur la lecture publique et « ouvrir la réflexion » des élus et professionnels du département. Louis Yvert a travaillé à partir des rapports statistiques des bibliothèques munici- pales adressés à la DLL (année de référence 1989, donc rap- ports « ancien formulaire » détaillés) complétés d'une enquête statistique sur quelques points et donnant des résultats 1991. L'ensemble constitue une monographie statistique assez complète du département, du point de vue de ses 39 biblio- thèques municipales, et fait apparaître des tendances compa- rées aux tendances nationales, et - quand il le peut - au reste de l'Ile-de-France. Il s'agit particulièrement d'une forte augmentation des mètres carrés de bibliothèques ; d'une forte augmentation du personnel qualifié (bibliothécaires et sous- bibliothécaires) ; de l'importance fondamentale du service aux enfants.

    Une constatation est exceptionnelle en France : les discothè- ques et vidéothèques sont très peu développées, soit qu'il n'y ait pas de locaux, soit que les locaux aient été construits mais que les communes n'aient pu embaucher le personnel nécessaire. Ce n'était évidemment pas le sujet, mais cette différence avec la tendance nationale serait intéressante à étudier de plus près.

    Autre constatation qui m'a frappé concernant les annexes, qui ont longuement bénéficié d'une politique d'extension : le nombre et la surface moyenne des annexes de quartier sont en forte augmentation même si le rapporteur estime qu'en l'an 2000, il serait à la moitié des surfaces nécessaires (selon les normes DLL).

    L'activité des bibliothèques est toujours difficile à approcher réellement à partir de tableaux statistiques. Mais ceux qui mesurent l'accueil des publics « collectifs sont intéressants : par type de collectivités, la quasi-totalité des bibliothèques consacrent quelque 61 % de temps à l'accueil de classes pri- maires et maternelles, 2,8 % aux classes de collège ! Le chapitre Coopération . » est bien court, et finalement peu optimiste. Les tentatives de création d'une agence de coopé- ration (AC2L) ont échoué, sans que les bibliothécaires en soient beaucoup affectés La coopération entre établisse- ments paraît inexistante sauf le SIIB (informatisation en commun de six bibliothèques). Seule la coopération avec le service du Conseil général de promotion de la lecture se dé- veloppe, mais est-ce de la coopération ou un service rendu ? Ce document suppose une lecture très fine des chiffres, tout en sachant que les chiffres disent - et peuvent aussi cacher - certaines réalités.