Ce répertoire consacré tout particulièrement aux sciences de l'histoire de l'art deviendra vite indispensable à toutes les professions culturelles (professeurs et élèves des écoles d'art, chercheurs, conservateurs des collections muséales, etc.) et aussi aux amateurs d'art et au grand public désireux d'ap- profondir leurs connaissances.
La présentation claire et précise des établissements possédant une bibliothèque permet de trouver rapidement la notice concernant le domaine intéressant le lecteur. En introduction, un mode d'emploi sert de fil conducteur pour la recherche à effectuer. Différents index (villes, départements, types d'éta- blissements, mots-clés) ainsi qu'une bibliographie complètent les données.
Les notices présentent les établissements : intitulé exact de l'institution, adresse, conditions d'accès et de consultation, horaires, domaines couverts et descripteurs des collections (types de supports), précisions sur l'informatisation et éven- tuellement les réseaux. On découvre aussi, parmi les collec- tions des provinces et de Paris, des collections telles que les livres d'art pour les enfants à la bibliothèque municipale de Mulhouse ou le fonds iconographique de la bibliothèque du musée Paul-Valéry à Sète, ayant pour sujet les joutes nauti- ques. Quant à l'informatique, la DRAC de Lorraine annonce un projet de consultation sur minitel de la base MÉRIMÉE (architecture) dès 1994. Et la vidéo se révèle un support très présent pour la diffusion et la connaissance du patrimoine régional et national.
Un seul reproche peut-être : l'index des mots-clés ne reflète pas toujours les possibilités présentées par les notices. Par exemple, Honoré Daumier aurait mérité une entrée à l'index des mots-clés, étant donné l'importance des fonds de la bibliothèque du Musée d'art et d'histoire à Saint-Denis (Ile- de-France) : 4 000 lithographies, une centaine d'études sur son œuvre.
Cependant ce répertoire, sous un format très maniable, a l'avantage d'apporter une documentation précise aux cher- cheurs, étudiants et amateurs. Peut-on souhaiter que l'Asso- ciation des bibliothécaires français pense à d'autres secteurs des bibliothèques spécialisées ainsi que l'avait fait en son temps la Bibliothèque nationale avec le Répertoire des biblio- thèques et organisations documentaires?