Reparution après trois ans d'absence de cette revue critique qui a eu, pendant de longues années (le numéro d'octobre est le 565 !) la faveur des bibliothécaires pour leurs acquisitions. Cette reparution est due à une aide conjointe du ministère de la Culture, de la BNF, du Centre national du livre et du ministère des Affaires étrangères. Malgré tout, le prix d'abonnement reste très élevé : 1 450 F pour l'année, soit 150 F le numéro.
Ce bulletin échappe - et c'est sa force - à toute pression commerciale : les notices critiques sont rédigées par des collaborateurs professionnels, enseignants, spécialistes du domaine et non par des critiques de profession. Les notices ne sont pas signées.
Un des problèmes de toute revue critique est le délai de parution après la mise en vente en librairie: nous ne jugeons pas sur cette livraison, évidemment exceptionnelle. Mais il est certain que le signalement de Anne-Marie Bertrand Bibliothèques municipales, acteurs et enjeux ou François Furet Le passé d'une illusion plus d'un an après est très tardif ! La question du public visé pour le BCLF est posée : la majorité des ouvrages signalés concerne des bibliothèques d'étude ou universitaires. Pourtant, on y trouve quelques bandes dessinées, quelques romans, quelques livres de jeunesse. Cela sera insuffisant pour élaborer un réel choix.
Tel quel, le BCLF reste un instrument complémentaire de choix de livres bien motivé, argumenté. Mais peut-on faire deux suggestions aux responsables de la publication :