Chaque année l'A.B.F. enregistre un nombre important de nouvelles adhésions. Mais au lieu d'augmenter les effectifs, ces nouveaux membres ne viennent guère que compléter les vides laissés par le départ d'outres membres.
Ceci nous le savions empiriquement, comme nous savions qu'il en résultait une évolution de la place relative occupée par les différentes sections ou les différents groupes régionaux qui forment l'association.
En 1987, nous avons eu l'occasion d'évaluer avec plus de précision ce phénomène et de tenter d'en connaître les causes. Ceci d'une port grâce à un travail statistique effectué sur notre fichier et, d'outre port, par une enquête que nous avons réalisée en moi et en juin. Nous publions ci-dessous, les principaux résultats de ces deux études.
L'étude statistique a été effectuée, dans le cadre d'une U.V. d'analyse démographique, en vue de l'obtention d'un DESS d'expert démographie, par Delphine Antoine. Il ne nous est pas possible de la reproduire intégralement, mais elle est conservée, à la disposition de tous ceux qui souhaiteraient la consulter, dans les locaux de l'A.B.F. Nous en avons extrait les passages qui nous concernent le plus directement.' L'enquête qu'analyse plus loin Pascale Destouches, nous a permis une première constatation en quatre ans 20 % de nos adhérents sont 'partis sans laisser d'adresse" ou ont cessé d'exercer le métier de bibliothécaire. Voici qui apporte un sérieux démenti à tous ceux qui voient en nous une profession particulièrement figée !