Actes publiés bien rapidement, et malheureusement la présentation matérielle de cet ouvrage s'en ressent : suite sans harmonie de textes non reliés entre eux (il y eut pourtant certainement des discussions) et gardant leur présentation propre à chaque auteur... Venons-en au fond.
Loin de nos préoccupations quotidiennes, car ce colloque aborde les débuts de l'informatique en France, quand on parlait dans les années 1960 plutôt de calcul scientifique. D'ailleurs, les exemples pris concernent en premier les techniques aéronautiques (on est à Toulouse), la mécanique des fluides... À l'évidence, si l'informatique a connu une telle évolution, ce n'est pas d'abord pour gérer des bases de données, mais pour faciliter des expériences scientifiques, réaliser des simulateurs (mécanique des fluides, aéronautique).
On lira avec beaucoup d'intérêt le texte sur les éléments de la traduction automatique, trop court, dont les problèmes posés ne sont pas résolus. A travers certaines communications, on peut suivre la « science en procès je pense à la découverte des 10 000edécimales du nombre 71où l'auteur montre la part de recherche et la part de hasard qui peuvent s'attacher à la recherche scientifique. Ouvrage bien spécialisé néanmoins, d'ailleurs défini par son éditeur comme une contribution à la formation continue.