Du 1er juillet 1991 au 31 août 1992, en deux phases, l'une française, l'autre africaine, I nous avons effectué une mission sur le partenariat culturel entre la France et les pays d'Afrique noire francophones dans les domaines du livre, de la lecture publique. Il s'agissait de faire un point sur diverses pratiques en plein développement relevant surtout de la coopération décentralisée, et plus spécialement sur les expéditions massives de documents en direction de l'Afrique (aujourd'hui on ajouterait l'Europe de l'Est). Le sujet est difficile à traiter car il exige d'aborder nombre de domaines.
Le partenariat culturel est souvent rejeté alors qu'il n'en est pas de même lorsqu'on aborde l'économique ou le social. L'identité culturelle ne doit pas bloquer les gens qui la revendiquent. C'est souvent le cas. Le développement culturel est inséparable de l'identité si on est dans un système dynamique. Pour certains l'identité culturelle exclut l'intervention extérieure. Le partenariat culturel implique un répondant alors que la plupart de nos interlocuteurs déplorent une absence quasi-totale de réponses des collègues africains. La réalité africaine est vraisemblablement telle que le développement culturel ne peut apparaître une priorité. " La création d'un espace culturel viable reste une gageure. Le partenariat est-il vraiment possible, ou réel, entre deux mondes que tout oppose sauf, peut-être, une volonté commune d'arriver à ... quelque chose ! " (E. S. Burkina-Faso)
Le mot "Partenariat", à notre avis, repose essentiellement sur l'idée qu'il faut amener l'autre à exprimer clairement, et complètement, ses besoins. Les perspectives sont alors dans la formation, l'information, l'aide matérielle, mais en se souvenant que le développement ne sera jamais que celui que veulent les Africains.
"Culturel" ne fait pas problème. On se limite à l'acceptation simple de recours aux pratiques culturelles... Cependant les places respectives de la lecture publique et de l'école ne sont pas évidentes pour qui veut parvenir à une appréciation correcte des besoins et des priorités. Il ne semble pas possible d'isoler totalement les partenariats éducatifs et culturels.
Le rapprochement "France/ Afrique noire francophone" pose davantage de questions. En particulier celle de l'impérialisme par opposition au respect de l'identité culturelle. On trouve des refus de jouer le rôle d'agents de ce qui est assimilé à un néo-colonialisme francophone. On peut rétorquer que la francophonie est une chance évidemment à saisir pour ces pays et, qu'après tout, ils ont eux-mêmes fait le choix de la langue française. Dans les deux cas il faut inclure la promotion des langues nationales dans le partenariat. Seuls quelques-uns s'en soucient.
Il est curieux de constater que le partenariat concerne davantage certains pays. Cela s'explique par les relations historiques anciennes, par l'activité plus ou moins grande de coopérants (religieux en particulier), par l'histoire récente du pays (le Tchad et la guerre), par l'action réfléchie ou non des médias, par les difficultés d'accès.
Nous ne séparons pas l'audio-visuel du livre. L'un et l'autre sont à l'évidence complémentaires et représentent pour les bibliothèques publiques un enjeu unique. C'est ce que signale avec force Regards croisés dans son document sur les bibliocases. L'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) va encore plus loin lorsqu'elle propose de marier, en un même lieu, livre, audio-visuel, jeux, sport. Il n'y manque qu'une intégration d'éco-musées, prévue à l'origine mais qui n'a été réalisée, à notre connaissance, nulle part. Au Tchad, à Gaoui, dans le cadre d'un projet de la Coopération française il existe une bibliothèque doublée d'un éco-musée alimenté par les populations kotoko de la région en objets anciens... Le succès des centres de lecture et d'animation culturelle est remarquable et l'Agence a bien des difficultés à faire face à la demande. Il manque cependant une véritable évaluation.
En d'autres documents il existe des descriptions des réseaux de lecture publique en Afrique noire francophone. L'ABF lors de son congrès de Dunkerque a publié une excellente brochure qui le fait ; en 1992 Culture et Développement (9 rue de la Poste, 38 000 Grenoble) a édité : Livre / Lecture. Guide du partenariat Nord-Sud. Il faut s'y reporter.
Rappelons seulement que la France développe des projets " Aide au livre " qui consistent en des contrats passés avec les pays bénéficiaires (c'est-à-dire tous les pays d'Afrique noire francophones). Le bureau du livre au ministère de la Coopération est chargé de leur mise en oeuvre. Ils sont très ambitieux et veulent couvrir l'ensemble des pays concernés. Les moyens n'étant pas toujours à la hauteur cela donne parfois beaucoup de bibliothèques qui peuvent n'être que des points de lecture (au Tchad, par exemple) ou qui ouvrent avec des collections trop réduites. L'ACCT développe sur des régions ou des provinces (au début deux par pays) d'autres réseaux ignorant ceux de la coopération française. On peut le déplorer.
A titre d'exemple on peut développer ici comment sont mis en place les CLAC. Le projet date de 1985 et il a démarré par le Bénin, puis le Sénégal... Il ne concerne que le milieu rural qu'il s'agit de pourvoir en "structures d'animation culturelle et de diffusion documentaire" (livres, audio-visuel, jeux éducatifs et, depuis peu, matériel sportif). Ce sont les pays qui demandent la mise en place des projets qu'étudient des bibliothécaires québécois. Après une étude sur le terrain un comité de gestion est mis en place ; large et représentatif il assure le suivi et le contrôle du centre. Tous les centres ont une unité vidéo, une radiocassette, un magnétophone et des cassettes pour collecter la tradition ou pour des écoutes collectives. Le problème de l'entretien et du renouvellement de tous ces matériels est crucial. L'agence fournit les documents (environ 2 000 - 2 500), le matériel audiovisuel, éducatif, sportif,les jeux. Les difficultés restent dans le suivi et la continuité : l'enseignant animateur qui le gère en heures supplémentaires non rémunérées s'en va ; le bénévole performant trouve un travail... Le gros problème est celui du salaire. Quelques formules d'autofinancement (très) partiel ont été tentées : adhésions payantes à la bibliothèque et aux projections, organisations de concerts, représentations théâtrales, bals... Les recettes sont dérisoires. Malgré cet énorme écueil on peut admettre que ces centres sont une réponse originale, adaptée à l'Afrique. (Tout ce développement sur les centres de lecture a été fait à partir d'un exposé de Rémi Sagna, directeur de la lecture publique du Sénégal).
D'autres aides proviennent du Canada, du Québec, de Suisse romande, de la communauté française de Belgique... Nos collègues africains doivent gérer tout cela. Mais en vertu de l'adage "Chacun ses pauvres" il peut être difficile d'avouer à Pierre l'aide fournie par Paul et donc de l'optimiser !
Le réseau des Bibliothèques Associées à l'UNESCO (UNAL) est récent. Il réunit 80 établissements, principalement du Tiers Monde. Livres et Lecture contribuant à la compréhension internationale il faut en élargir l'accès. Les membres vont donc promouvoir le dialogue interculturel, les cultures minoritaires, accroître la sensibilisation aux problèmes internationaux, diffuser les informations sur les publications de l'Unesco... Plusieurs ateliers se sont tenus sur : les bibliothèques et les problèmes d'environnement, la lutte contre l'analphabétisme et la compréhension internationale ; les activités interculturelles dans les bibliothèques d'Afrique ; le rôle et la place des bibliothèques associées. L'intérêt de ce réseau - et pas le moindre - est de multiplier les formes de partenariat. Tant Nord/Sud que Sud/Sud.
La collectivité territoriale est un acteur incontournable du développement. Villes, départements, régions ont créé leurs offices, instituts de coopération... Le jumelage a permis de rapprocher les hommes par des échanges culturels, scolaires ou sportifs, économiques. Les motivations ne sont pas toujours altruistes mais les résultats sont souvent très intéressants. L'important est qu'il y ait synergie entre les coopérations institutionnalisées et décentralisées.
Le partenariat culturel intéresse directement ou en complément d'autres actions (en général jugées plus importantes) nombre d'associations. Elles ont une vocation francophone accusée ou sont caritatives. Présentées dans les brochures citées ci-dessus elles sont recensées dans le Répertoire des organisations et associations francophones de J. Bruchet.
"L'Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues" (ADIFLOR) expédie livres et revues français dans le monde entier. Les moyens et relais mis en oeuvre sont intéressants : marine nationale, armée de l'air, ministères des Affaires étrangères, de la Coopération, Alliance française, ordre de Malte, éditeurs... Son efficacité ne peut être mise en doute. D'autant plus qu'en lieu et place des grandes collectes on y a davantage le souci de la pertinence des envois.
"Regards croisés" poursuit son programme bibliocases en Casamance. Identique dans son esprit à celui des CLAC, il avait, lors de son lancement en 1987, un côté novateur en ce qu'il suggérait aux Africains d'imaginer leur modèle de lecture publique. Il ne fallait pas reproduire là-bas les structures propres à l'Occident. Le faible taux d'alphabétisés rendait peu crédible la notion de service public sauf à compléter par des animations pour les analphabètes, les associations de jeunes, de femmes et à trouver un peu d'autofinancement...
"Bibliothèques sans frontières" ou "Joie par les livres, secteur Afrique", sont trop connues des bibliothécaires, il ne nous semble pas opportun de les présenter. Pour la première association nous pensons qu'il faut rappeler son rôle dans l'organisation de stages pour les Africains en France et dans l'accueil des stagiaires. La seconde, soutenue par le ministère de la Coopération, ne s'intéresse qu'à la lecture des jeunes.
Les dons de livres se pratiquent partout, vers tous les pays d'Afrique francophone. Très peu se soucient de savoir ce qui est vraiment utile. Une formidable énergie est dépensée (et aussi un incroyable trésor d'astuces pour obtenir la gratuité qui consiste comme chacun sait à ce que d'autres paient) pour des expéditions de rebuts de greniers, de manuels scolaires dépassés ici, inadaptés là-bas. Il y aurait lieu d'établir des critères de choix (au demeurant peu évidents), ou mieux, de dialoguer avec son partenaire.
La formation prend deux aspects :
L'Aide à l'édition, peu structurée quand il s'agit de la Coopération décentralisée, consiste en "coups", sympathiques certes, mais sans suivi. Quelques ouvrages en langues africaines mais surtout des publications bilingues (albums, contes) d'auteurs le plus souvent vivant en France.
En matière d'investissement les collectivités, associations, écoles françaises participent avec des bonheurs divers à des restructurations de bâtiments ou à la fourniture de véhicules remis en état, dans le cadre de Projets d'Action Educative. Cela ne peut être, comme on dit au Mali, "tout cadeau". Et il faut toujours s'assurer que le bénéficiaire pourra gérer le "cadeau".
La Promotion en France des cultures africaines consiste en l'accueil d'auteurs (le plus souvent vivant en France) ou en la réalisation d'expositions. Il existe vraisemblablement d'autres pistes de réflexion et, surtout, des moyens pour faire dans la qualité et l'efficacité à partir du moment où toute préoccupation paternaliste nous a quittés.
Dans le cadre plutôt des partenariats éducatifs il existe des échanges d'expositions. En 1992 la Nouvelle encyclopédie Diderot a réalisé au Sénégal une grande opération qui consistait à faire dessiner et décrire par les enfants les divers aspects de leur vie quotidienne. En 1993 elle est programmée au Bénin.
D'autres prestations sont possibles telles que créer des mini papeteries (alimentées par des dons), des cafétérias, des points photocopie (là où c'est possible)... afin de générer des recettes pour acquérir du petit matériel, rémunérer un peu les bénévoles. On peut en trouver d'autres citées dans Livre, lecture et coopération décentralisée (Culture & développement, 1988).
Notre impression est que les initiatives sont nombreuses mais brouillonnes, non concertées. Il manque un point de passage conseillé mais pas obligé qui assurerait le suivi, l'aide technique, le conseil, la formation, la mise en relations, l'information.
En Afrique nous avons effectué une mission dans quatre pays, mais auparavant voyages et contacts furent nombreux et suivis. Ainsi avec les collègues béninois, sénégalais ou maliens depuis dix ans et plus. Il n'y a aucune raison de penser qu'en Afrique les pratiques de lecture tendent à une certaine uniformité. On doit cependant tenir compte du fait que nos interlocuteurs sont privés en matière de bibliothèques, de maisons d'édition, de librairies et qu'ils ont une connaissance très réduite de la production francophone. On peut se reporter à quelques enquêtes ou études. Plusieurs ont paru dans la revue du club des lecteurs d'expression française (CLEF) Notre librairie, en particulier les résultats d'une enquête menée en 1985 à Brazzaville; Jeune Afrique a publié quelques sondages dont l'un ("Ce que lisent les africains" N° du 6 février 1991) qui dans les dix auteurs les plus appréciés de ses lecteurs ne met que quatre Africains et place en tête Victor Hugo, suivi de... Guy des Cars ! Dans le N° 134 (1986) un article intéressant : "Libraire en Afrique : un métier impossible ?" On doit encore conseiller Livre et communication au Nigeria d'Alain Ricard (Présence africaine) qui est très intéressant malgré sa date de parution : 1975. En Afrique on lit pour arriver à quelque chose. Il s'agit d'une lecture fonctionnelle ou utilitaire. En Ouganda, 69% des personnes interrogées (au Ghana : 74,4%) s'estiment en droit d'attendre une récompense pour les connaissances acquises par la lecture. Ceci pouvant expliquer pourquoi les livres les plus recherchés sont les manuels scolaires. Il est possible d'approfondir cette question en se reportant à Notre Librairie qui a publié les résultats d'une enquête menée en 1985 au Congo, principalement sur Brazzaville ou au livre d'Alain Ricard déjà cité.
Nous pouvons sérier quelques problèmes (sans prétention aucune à l'exhaustivité). Il y a réticence à réclamer le double réseau "lecture publique" et "scolaire". Souvent le pays n'en a pas les moyens et tous deux vivotent. La lecture publique, seule capable de conserver les jeunes quittant l'école et les adultes lettrés, présente un réel intérêt. Cependant si nous devions établir une priorité nous aurions quelques états d'âme. Ainsi lors du colloque organisé à Marseille en décembre 1992 la question a été posée par des Africains de l'évidente nécessité de chercher à résoudre les problèmes de lecture par le canal privilégié (sinon exclusif) de l'école. Dans l'équilibre souhaitable des collections, il faut en tenir compte et se pencher sur la lancinante question de la place des manuels scolaires dans les bibliothèques publiques. A notre sens la politique d'expéditions massives de manuels scolaires est parfaitement inappropriée mais, à titre d'usuels, des manuels en nombre restreint dans les rayons ne relèvent pas de l'aberration. Bien au contraire.
Les établissements africains ne connaîtront leur plein développement que s'ils résolvent le délicat problème de l'accès des analphabètes et des illettrés. Faut-il rappeler que les niveaux de lecture sont très divers et que la répartition française en classes d'âge n'a pas de sens.
Les envois massifs désorganisent les réseaux et annihilent partiellement les efforts de rationalisation. Les opérations sauvages d'envois de livres gênent le travail des assistants techniques de la Coopération française et des directeurs nationaux. Les problèmes liés à l'entrée des ouvrages dans le pays leur incombent souvent ainsi que les opérations matérielles de remise en état, de catalogage, de répartition.
Les assistants techniques du ministère de la Coopération sont des relais obligés. Ils allient une connaissance du terrain africain à une information structurée venant de France. Ils ont des compétences certaines et dans le cadre du partenariat il faut s'adresser à eux. L'effort doit être poursuivi pour leur formation.
Les Africains sont très démunis en ce qui concerne l'édition et la diffusion. La plupart des pays ne possèdent ni maisons d'édition, ni librairies (sauf dans quelques grandes villes). Réseaux de vente-échange ou "librairies par terre" n'y pallient guère. Il est nécessaire d'aider l'édition inorganisée et, le plus souvent, liée à l'alphabétisation. En Afrique beaucoup de gens écrivent. Il y a matière à coopérer dans les domaines de la formation et des savoirs techniques et dans la mise en place de réseaux de diffusion. De même on peut aider l'édition scolaire ou fournir des livres adaptés, mais les critères de cette adaptation restent à déterminer. Les bibliothécaires ne connaissent pas la production francophone et ne peuvent formuler des choix. La formation d'un esprit critique chez les bénéficiaires de nos "largesses" est nécessaire. Pour les partenaires français, respecter ces choix, est indispensable.
Sous-tendu d'idéologie, le problème des langues nationales, ne peut être escamoté. Il faut imaginer des stratégies d'aide relevant, par exemple, de la micro-édition. Il existe un réel danger si on alphabétise seulement en langues nationales car on risque de créer un développement à deux vitesses : un avec les valeurs nationales ; un autre avec les valeurs françaises en supplément. Il n'y aura d'édition en langues nationales que s'il y a lectorat. Ce n'est pas toujours le cas.
Il n'existe guère de statut du bibliothécaire. Profession non reconnue elle n'est pas dans les nomenclatures officielles, sauf en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Cameroun. Cela donne des réseaux - dont le dynamisme est incontestable - mais qui s'appuient beaucoup sur un surprenant bénévolat qui existe dans les villes comme dans les zones rurales ; dans les bibliothèques de lecture publique comme dans les centres de documentation. Il ne s'agit pas d'un choix délibéré mais du résultat de contraintes imposées par les mesures d'ajustement structurel du FMI ou de la Banque mondiale ( en particulier, interdiction de recruter de nouveaux fonctionnaires ). Ainsi des bibliothèques sont tenues par des animateurs culturels, des enseignants, des fonctionnaires qui travaillent alors en heures supplémentaires non reconnues... Parfois il s'agit bel et bien de bénévoles au sens où nous l'entendons en France. De ces situations multiples découlent des problèmes divers : avenir professionnel et social de ceux qui l'assument alors qu'ils n'ont ni emploi, ni rémunération. Continuité de l'engagement, et donc de la structure. Renouvellement de ce personnel et formation des nouveaux venus à assurer en permanence. Personne n'a su résoudre efficacement ce problème. Donner aux responsables des réseaux et aux associations de bibliothécaires, d'importants moyens en ce domaine relève d'une bonne piste de réflexion pour un partenariat efficace.
Le but de notre mission était d'étudier une offre et une demande. Il s'agit d'établir le lien entre les deux. Si on accepte que l'offre existe mais que la demande est floue (voire inexistante car non formulée), il faut amener celle-ci à plus de précision. Une ou plusieurs associations devraient mettre en place une structure dirigée par un professionnel. Il serait malencontreux de confier ce travail à une administration qui paraîtrait suspecte à nombre de tenants de la coopération décentralisée. A l'instar d'une organisation anglaise, Ranfurly, qui fait un étonnant travail en ce secteur pour les pays anglophones, elle aurait pour mission de:
On prévoit deux limites à ces missions :
Matériellement cela implique un lieu, de préférence en province. Des collectivités disposent de locaux qu'elles mettraient volontiers à disposition. Le choix de la structure associative implique le bénévolat avec des professionnels pour responsables techniques. Le partenariat sur cette action - et son financement - doivent relever des ministères, de la Coopération, de la Culture, de la Francophonie, de l'Education Nationale... Il est possible d'y intéresser des gens du privé et peut-être la Direction du livre et de la lecture. Cette association étendra son champ à la francophonie. On peut imaginer une palette de prestations qu'elle offrirait en tant que structure d'aide au partenariat culturel :
Le projet verrait sa mise en oeuvre étalée sur plusieurs années après un choix dans les axes suggérés ci-dessus. Il peut démarrer avec une équipe réduite.